Manif Toulouse 80km/h FFMC + Ligue de Défense des Conducteur
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Dothy- Coup de Cœur C.P.
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Re: Manif Toulouse 80km/h FFMC + Ligue de Défense des Conducteur
On vous ment sur l'accidentologie supposée moindre durant l'expérimentation des 80 km/h, mais ça vous le saviez . Pourquoi donc le rapport n'a jamais été rendu public ? Pour favoriser la traque des radars privés dont les conditions d'offre publique serait trouble selon Anticor ?
Le point publie une étude reconstitutive provenant de données officielles d'un service officiel fu ministère de l'intérieur. Edouard Philippe Le Fourbe va être mis devant ses responsabilités. Il faut continuer la mobilisation. Ayez LE COURAGE DE TOUT LIRE, les incrédules seront mortifiés.
http://www.lepoint.fr/automobile/securite/le-rapport-secret-sur-le-80-km-h-evente-13-02-2018-2194498_657.php
In Le Point du 12/02/ 2018 Le rapport secret sur le 80 km/h éventé
Exclusif - Faute d'une publication officielle, un vaste travail de recoupement permet de voir que les accidents ont augmenté durant l'expérimentation.
PAR JACQUES CHEVALIER
Modifié le 13/02/2018 à 13:42 - Publié le 13/02/2018 à 11:05 | Le Point.fr
80 km/h sur route.
La transparence n'est pas le maître mot de la Sécurité routière. Alors que Bernard Cazeneuve, initiateur en 2015 de l'expérience du 80 km/h sur trois tronçons de routes secondaires promettait une démarche « transparente, honnête et rigoureuse », ses successeurs se sont empressés de dissimuler les résultats d'une affaire qui était déjà mal engagée. Comment, en effet, tirer, d'aussi faibles sections d'étude et sur une période aussi courte, un résultat qui soit éclairant ?
Néanmoins, l'expérimentation s'est tenue et s'est achevée en juillet 2017 et ses conclusions auraient dû être livrées au public à l'automne dernier, le temps de boucler un rapport qui soit incontestable. Au lieu de cela, alors que la conviction d'Édouard Philippe semble se fonder en grande partie sur cette expérimentation, aucun bilan officiel n'a été dressé. Tout juste le Premier ministre a-t-il répondu à la commission sénatoriale qui le pressait de questions que, « entre juillet 2015 et juillet 2017, on a recensé 20 accidents faisant 3 morts et 42 blessés ''
Face à cette carence, l'Association 40 Millions d'automobilistes s'est livrée à un travail de fourmi en analysant les fichiers du bulletin d'analyse des accidents corporels de la circulation (BAAC) du ministère de l'Intérieur. Sur les trois tronçons concernés, elle a pu tirer un bilan des fiches de 2012 à 2016, soit 18 mois d'expérience et les 42 mois qui ont précédé, en guise de référence. Et les constatations qu'elle a révélées au Point en avant-première ne manquent pas d'être alarmantes puisque, sur la seule année pleine de l'expérimentation à 80 km/h, tous les indicateurs de 2016 repartent à la hausse. « 30 blessés sont alors à déplorer, soit autant qu'en 2013, plus qu'en 2012 (26) et non loin de 2014 (31), qui est la pire année en nombre de victimes (34) et de gravité des accidents » souligne Pierre Chasseray, délégué général de l'association.
1 mort tous les 28,7 km contre tous les 202 km
2016 est également la deuxième plus mauvaise année, après 2013 et 2014, en termes de nombre de blessés hospitalisés et de nombre de tués sur ces axes (voir tableau).« De plus, poursuit Pierre Chasseray, en comparaison avec des données de mortalité routière relevées à l'échelle nationale, les statistiques issues des routes secondaires en test révèlent l'inefficacité de la mesure : alors que 1 911 accidents mortels ont été recensés sur les 386 224 kilomètres que compte le réseau secondaire français (soit 1 accident mortel en moyenne tous les 202 km) en 2016, les sections de routes nationales soumises à l'expérimentation font état de 1 accident mortel tous les 28,7 km. »
Soit tout de même cinq fois plus que le réseau de référence. En revanche, 2015, qui a été une excellente année, y compris au niveau national, ne constitue pas une base de comparaison sûre puisque l'expérimentation a commencé le 1er juillet.
Ces résultats ne sont pas contestables, car ils résultent des fiches officielles. La compilation des données, précise l'association, livre en détail les « lieux », « caractéristiques », « véhicules » et « usagers », ce qui lève tout doute sur les caractéristiques de l'accident, avant ou pendant l'expérimentation. Ces données ont même permis de déterminer avec précision le lieu des accidents, le nombre et la catégorie des usagers impliqués ainsi que la gravité de leurs blessures. En revanche, les responsabilités et les causes des accidents (comportement des usagers, alcoolémie, stupéfiants, distracteurs, vitesse excessive ou inadaptée…) sont indisponibles, les autorités considérant que leur publication pourrait porter atteinte à la protection de la vie privée des personnes concernées et leur porter préjudice.
On comprend dès lors pourquoi le Premier ministre conserve sous le coude cette expérimentation qui n'est ni concluante ni parlante. Trop limitée dans le temps et avec un échantillon de routes trop restreint, elle ne peut refléter avec l'exactitude scientifique et statistique attendue les effets d'une réglementation. Les variables en 2012, 2013 et 2014 le démontrent, un gros accident suffisant à lui seul à bouleverser la statistique.
Elle a ainsi moins de poids que ce que les riverains et usagers des tronçons concernés dénoncent, c'est-à-dire une circulation en file indienne plus fréquente du fait des véhicules légers bloqués derrière les poids lourds. Prises de risque pour doubler quand même, énervement ou somnolence sont les effets dérivés de cette situation qui peuvent expliquer la progression de l'accidentalité en 2016. De quoi provoquer la colère des usagers qui remontent de toutes parts depuis quelques semaines, des provinces qui se sentent ostracisées par Paris.Arbitrage administratif
Nombreux sont les députés et sénateurs présents sur le terrain à mesurer la grogne qui monte et à tirer la sonnette d'alarme du côté du gouvernement. L'entêtement d'Édouard Philippe n'y fera rien, les Français considèrent cette mesure inutile, vexatoire et de nature à compliquer un peu plus encore leurs déplacements en province, voire à ponctionner leur budget automobile déjà largement ébranlé ces derniers mois avec les augmentations massives de la taxe C02, des assurances, péages, parkings, PV, carburants, etc.
Rapportés par Le Figaro, les propos du député LR de Moselle Fabien Di Filippo, qui a interpellé le gouvernement à l'Assemblée, témoignent de ce ras-le-bol : « Les Français éprouvent un fort sentiment d'injustice en se disant qu'ils n'ont pas d'autre choix que de prendre la voiture et qu'ils se retrouvent pénalisés par l'allongement des temps de trajet. Ils se disent aussi que, derrière cette mesure, il y a la volonté du gouvernement de les ratiboiser financièrement. Donc ça crée de la crispation. »
Un sentiment qui est partagé par nombre de ses collègues et par les sénateurs qui, les premiers avec Michel Raison (LR), Jean-Luc Fichet (PS) et Michèle Vullien (UDI), ont créé une commission d'étude et déjà demandé le report de la mesure au gouvernement en attendant les résultats de l'expérimentation. Une démarche à laquelle adhère le sénateur LR cosignataire de la lettre au gouvernement Alain Fouché.
« Si nous n'obtenons pas les informations que nous demandons sur cette expérimentation, je suis décidé à porter l'affaire devant l'instance administrative qualifiée pour la faire rapporter. Il nous faut des éléments pour juger du bien-fondé d'une telle mesure qui est ressentie par les Français comme un vaste racket. Le gouvernement anticipe la réduction de recettes sur les carburants avec la montée en puissance des véhicules hybrides et électriques et cherche des mesures de compensation. Le 80 km/h sur route, qui va bloquer les voitures derrière les camions, est de celles-là. »
Surfant sur ce mécontentement en organisant des manifestations avec les motards de la FFMC partout en France, l'association 40 Millions d'automobilistes suggère donc aux usagers de télécharger sur le site internet la carte d'électeur factice qu'elle a créée pour l'occasion. Elle leur demande de l'envoyer symboliquement au président de la République pour marquer leur désaccord avec la politique de sécurité menée par son Premier ministre et, plus largement, pour refuser un système où l'opinion des citoyens n'est pas prise en compte.''
Le rapport est ici
https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads//2018/02/Bilan-experimentation-80.pdf
FAITES CIRCULER SVP
Quand je pense qu'il y en a encore qui croit à la bonne fable du 1er des Fourbes, il y en , je me rappelle de ce brave homme venu ici nous expliquer doctement que nous étions piqué par le virus de la vitesse...à 90...
Le
Le point publie une étude reconstitutive provenant de données officielles d'un service officiel fu ministère de l'intérieur. Edouard Philippe Le Fourbe va être mis devant ses responsabilités. Il faut continuer la mobilisation. Ayez LE COURAGE DE TOUT LIRE, les incrédules seront mortifiés.
http://www.lepoint.fr/automobile/securite/le-rapport-secret-sur-le-80-km-h-evente-13-02-2018-2194498_657.php
In Le Point du 12/02/ 2018 Le rapport secret sur le 80 km/h éventé
Exclusif - Faute d'une publication officielle, un vaste travail de recoupement permet de voir que les accidents ont augmenté durant l'expérimentation.
PAR JACQUES CHEVALIER
Modifié le 13/02/2018 à 13:42 - Publié le 13/02/2018 à 11:05 | Le Point.fr
80 km/h sur route.
La transparence n'est pas le maître mot de la Sécurité routière. Alors que Bernard Cazeneuve, initiateur en 2015 de l'expérience du 80 km/h sur trois tronçons de routes secondaires promettait une démarche « transparente, honnête et rigoureuse », ses successeurs se sont empressés de dissimuler les résultats d'une affaire qui était déjà mal engagée. Comment, en effet, tirer, d'aussi faibles sections d'étude et sur une période aussi courte, un résultat qui soit éclairant ?
Néanmoins, l'expérimentation s'est tenue et s'est achevée en juillet 2017 et ses conclusions auraient dû être livrées au public à l'automne dernier, le temps de boucler un rapport qui soit incontestable. Au lieu de cela, alors que la conviction d'Édouard Philippe semble se fonder en grande partie sur cette expérimentation, aucun bilan officiel n'a été dressé. Tout juste le Premier ministre a-t-il répondu à la commission sénatoriale qui le pressait de questions que, « entre juillet 2015 et juillet 2017, on a recensé 20 accidents faisant 3 morts et 42 blessés ''
Face à cette carence, l'Association 40 Millions d'automobilistes s'est livrée à un travail de fourmi en analysant les fichiers du bulletin d'analyse des accidents corporels de la circulation (BAAC) du ministère de l'Intérieur. Sur les trois tronçons concernés, elle a pu tirer un bilan des fiches de 2012 à 2016, soit 18 mois d'expérience et les 42 mois qui ont précédé, en guise de référence. Et les constatations qu'elle a révélées au Point en avant-première ne manquent pas d'être alarmantes puisque, sur la seule année pleine de l'expérimentation à 80 km/h, tous les indicateurs de 2016 repartent à la hausse. « 30 blessés sont alors à déplorer, soit autant qu'en 2013, plus qu'en 2012 (26) et non loin de 2014 (31), qui est la pire année en nombre de victimes (34) et de gravité des accidents » souligne Pierre Chasseray, délégué général de l'association.
1 mort tous les 28,7 km contre tous les 202 km
2016 est également la deuxième plus mauvaise année, après 2013 et 2014, en termes de nombre de blessés hospitalisés et de nombre de tués sur ces axes (voir tableau).« De plus, poursuit Pierre Chasseray, en comparaison avec des données de mortalité routière relevées à l'échelle nationale, les statistiques issues des routes secondaires en test révèlent l'inefficacité de la mesure : alors que 1 911 accidents mortels ont été recensés sur les 386 224 kilomètres que compte le réseau secondaire français (soit 1 accident mortel en moyenne tous les 202 km) en 2016, les sections de routes nationales soumises à l'expérimentation font état de 1 accident mortel tous les 28,7 km. »
Soit tout de même cinq fois plus que le réseau de référence. En revanche, 2015, qui a été une excellente année, y compris au niveau national, ne constitue pas une base de comparaison sûre puisque l'expérimentation a commencé le 1er juillet.
Ces résultats ne sont pas contestables, car ils résultent des fiches officielles. La compilation des données, précise l'association, livre en détail les « lieux », « caractéristiques », « véhicules » et « usagers », ce qui lève tout doute sur les caractéristiques de l'accident, avant ou pendant l'expérimentation. Ces données ont même permis de déterminer avec précision le lieu des accidents, le nombre et la catégorie des usagers impliqués ainsi que la gravité de leurs blessures. En revanche, les responsabilités et les causes des accidents (comportement des usagers, alcoolémie, stupéfiants, distracteurs, vitesse excessive ou inadaptée…) sont indisponibles, les autorités considérant que leur publication pourrait porter atteinte à la protection de la vie privée des personnes concernées et leur porter préjudice.
On comprend dès lors pourquoi le Premier ministre conserve sous le coude cette expérimentation qui n'est ni concluante ni parlante. Trop limitée dans le temps et avec un échantillon de routes trop restreint, elle ne peut refléter avec l'exactitude scientifique et statistique attendue les effets d'une réglementation. Les variables en 2012, 2013 et 2014 le démontrent, un gros accident suffisant à lui seul à bouleverser la statistique.
Elle a ainsi moins de poids que ce que les riverains et usagers des tronçons concernés dénoncent, c'est-à-dire une circulation en file indienne plus fréquente du fait des véhicules légers bloqués derrière les poids lourds. Prises de risque pour doubler quand même, énervement ou somnolence sont les effets dérivés de cette situation qui peuvent expliquer la progression de l'accidentalité en 2016. De quoi provoquer la colère des usagers qui remontent de toutes parts depuis quelques semaines, des provinces qui se sentent ostracisées par Paris.Arbitrage administratif
Nombreux sont les députés et sénateurs présents sur le terrain à mesurer la grogne qui monte et à tirer la sonnette d'alarme du côté du gouvernement. L'entêtement d'Édouard Philippe n'y fera rien, les Français considèrent cette mesure inutile, vexatoire et de nature à compliquer un peu plus encore leurs déplacements en province, voire à ponctionner leur budget automobile déjà largement ébranlé ces derniers mois avec les augmentations massives de la taxe C02, des assurances, péages, parkings, PV, carburants, etc.
Rapportés par Le Figaro, les propos du député LR de Moselle Fabien Di Filippo, qui a interpellé le gouvernement à l'Assemblée, témoignent de ce ras-le-bol : « Les Français éprouvent un fort sentiment d'injustice en se disant qu'ils n'ont pas d'autre choix que de prendre la voiture et qu'ils se retrouvent pénalisés par l'allongement des temps de trajet. Ils se disent aussi que, derrière cette mesure, il y a la volonté du gouvernement de les ratiboiser financièrement. Donc ça crée de la crispation. »
Un sentiment qui est partagé par nombre de ses collègues et par les sénateurs qui, les premiers avec Michel Raison (LR), Jean-Luc Fichet (PS) et Michèle Vullien (UDI), ont créé une commission d'étude et déjà demandé le report de la mesure au gouvernement en attendant les résultats de l'expérimentation. Une démarche à laquelle adhère le sénateur LR cosignataire de la lettre au gouvernement Alain Fouché.
« Si nous n'obtenons pas les informations que nous demandons sur cette expérimentation, je suis décidé à porter l'affaire devant l'instance administrative qualifiée pour la faire rapporter. Il nous faut des éléments pour juger du bien-fondé d'une telle mesure qui est ressentie par les Français comme un vaste racket. Le gouvernement anticipe la réduction de recettes sur les carburants avec la montée en puissance des véhicules hybrides et électriques et cherche des mesures de compensation. Le 80 km/h sur route, qui va bloquer les voitures derrière les camions, est de celles-là. »
Surfant sur ce mécontentement en organisant des manifestations avec les motards de la FFMC partout en France, l'association 40 Millions d'automobilistes suggère donc aux usagers de télécharger sur le site internet la carte d'électeur factice qu'elle a créée pour l'occasion. Elle leur demande de l'envoyer symboliquement au président de la République pour marquer leur désaccord avec la politique de sécurité menée par son Premier ministre et, plus largement, pour refuser un système où l'opinion des citoyens n'est pas prise en compte.''
Le rapport est ici
https://www.40millionsdautomobilistes.com/wp-content/uploads//2018/02/Bilan-experimentation-80.pdf
FAITES CIRCULER SVP
Quand je pense qu'il y en a encore qui croit à la bonne fable du 1er des Fourbes, il y en , je me rappelle de ce brave homme venu ici nous expliquer doctement que nous étions piqué par le virus de la vitesse...à 90...
Le
Re: Manif Toulouse 80km/h FFMC + Ligue de Défense des Conducteur
L'étude de 40 Millions d'automobilistes vient de paraître officiellement sur le site éponyme : où comment rendre sa carte d'électeur à Jupiter
https://www.40millionsdautomobilistes.org/40-millions-d-electeurs
Lettre en FP, franchise postale
A faire circuler !
Le
https://www.40millionsdautomobilistes.org/40-millions-d-electeurs
Lettre en FP, franchise postale
A faire circuler !
Le
Re: Manif Toulouse 80km/h FFMC + Ligue de Défense des Conducteur
"L'esprit Munichois" gagne de plus en plus les citoyens les transformant en moutons, malheureusement, même ici !
Néanmoins, des citoyens et des députés s'élèvent contre l'oukase prévue d'Edouard Philippe Le Fourbe.
In extenso, la lettre de Dominique Louwagie, député de l'Orne avec 68 autres députés, adressée à ce percepteur d'impôts qui agit sous couvert de geste moral avantageux, mais en définitive au profit de la "sécurité rentière".
In actu.fr ici : https://actu.fr/normandie/aigle_61214/limitation-80-kmh-veronique-louwagie-ecrit-premier-ministre-edouard-philippe-quil-renonce-projet_15530037.html accompagné d'une vidéo
"Dans un courrier cosigné par 68 autres parlementaires qu’elle adresse ce mercredi 14 février 2018 au Premier ministre Edouard Philippe, le député de l’Orne attire son attention « toute particulière sur le projet de limitation de la vitesse à 80 km/h au lieu de 90 km/h sur les routes secondaires à double sens ».
Elle lui fait part « de l’inquiétude et de l’incompréhension d’une grande majorité de Français relatives à l’annonce de cette mesure. Si, en effet, il est incontestable que la diminution du nombre d’accidents sur les routes est l’affaire de tous, cette décision prise par le Gouvernement, sans prendre en considération l’avis des Français est déplorée par deux Français sur trois. De surcroît, le rapport établi en décembre 2017 par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), ne mentionne aucune donnée sur l’accidentalité ».
Le texte de Véronique Louwagie a pour objet de dénoncer « le manque de transparence dû à la courte étude réalisée par le Cerema et au manque d’informations relatives à l’accidentalité. Comment le gouvernement peut annoncer une mesure de réduction de la vitesse aux motifs de l’impact éventuel sur le nombre des accidents, alors même que le rapport réalisé suite à l’expérimentation ne fait référence, en aucun cas, à l’état des lieux et aux impacts sur l’accidentalité ? »
« Pourquoi cacher les résultats ? »
« En effet », poursuit le député ornais, « pourquoi vouloir cacher aux Français les résultats d’une expérimentation sous tous ses aspects, et notamment sur la situation de l’accidentalité ? Au regard de cette opacité, les Français, à juste titre, doutent des conséquences positives sur le nombre d’accidents de la route annoncées par le Gouvernement dès la mise en application de cette mesure. Cette absence d’indications relatives à l’accidentalité génère une suspicion sur un sujet quotidien des Français et est par ailleurs contraire au principe de transparence relayé régulièrement par le Gouvernement ».
Le député reprend à son compte la fameuse phrase de Jean-Jacques Bourdin (RMC).
« Les Français ont le droit de savoir. Au travers de cette lettre, je relaie ce souhait, ce besoin, ce droit qu’ont les Français de connaitre les résultats de toute étude d’impact, sous tous ses angles, et notamment, concernant ce sujet et les conséquences éventuelles de la limitation expérimentale de vitesse entre juillet 2015 et juillet 2017. Aussi, je vous remercie de porter à la connaissance des Français ces données qui sont demeurées confidentielles ».
Appliquer la mesure au cas par cas
Selon Véronique Louwagie, « une fois ces résultats connus, de toute façon, une mesure de cette nature, si elle peut être justifiée sur certains axes, ne l’est pas nécessairement sur d’autres. Une décision parisienne n’est pas appropriée sur tous les axes et mérite de la clairvoyance, car réduire à 80 km/h sur des voies non sinueuses, droites offrant une bonne visibilité, non accidentogènes n’est pas pertinent. Alors, pourquoi ne pas laisser de la latitude, de l’appréciation des situations au cas par cas, du bon sens et finalement du discernement aux territoires par la voix des Préfectures ou des Conseils départementaux ? De ce fait, Monsieur le Premier ministre, pourquoi ne pas faire confiance aux acteurs des territoires ? Pourquoi ne pas laisser celles et ceux qui connaissent nos routes, leurs fréquentations, leurs points faibles et points forts, juger et apprécier des dispositions à mettre en place ? »
Pour l’élue de L’Aigle, le mieux aurait été de renoncer à cette mesure, « mais si tel n’est pas le cas, j’espère, Monsieur le Premier ministre, que d’une part, vous aurez à cœur de prendre en compte l’attente des Français en leur communiquant les données qu’ils sont en droit de connaître et que, d’autre part, vous jugerez bon de laisser la liberté d’administrer et organiser les territoires par les acteurs locaux ».
Les autres cosignataires :
Damien ABAD (Député de l’Ain), Emmanuelle ANTHOINE (Députée de la Drôme), Julien AUBERT (Député du Vaucluse), Thibault BAZIN (Député de Meurthe-et-Moselle), Valérie BAZIN-MALGRAS (Députée de l’Aube), Valérie BEAUVAIS (Députée de la Marne), Emilie BONNIVARD (Députée de Savoie), Ian BOUCARD (Député du Territoire de Belfort), Jean-Claude BOUCHET (Député du Vaucluse), Valérie BOYER (Députée des Bouches-du-Rhône), Fabrice BRUN (Député de l’Ardèche), Gilles CARREZ (Député du Val-de-Marne), Jacques CATTIN (Député du Haut-Rhin), Dino CINIERI (Député de la Loire), Pierre CORDIER (Député des Ardennes), François CORNUT-GENTILLE (Député de la Haute-Marne), Charles DE LA VERPILLIERE (Député de l’Ain), Rémi DELATTE (Député de la Côte-d’Or), Bernard DEFLESSELLES (Député des Bouches-du-Rhône), Fabien DI FILIPPO (Député de Moselle) Eric DIARD (Député des Bouches-du-Rhône), Julien DIVE (Député de l’Aisne), Virginie DUBY-MULLER (Députée de Haute-Savoie), Pierre-Henri DUMONT (Député du Pas-de-Calais), Daniel FASQUELLE (Député du Pas-de-Calais), Nicolas FORISSIER (Député de l’Indre), Laurent FURST (Député du Bas-Rhin), Annie GENEVARD (Députée du Doubs), Claude GOASGUEN (Député de Paris), Philippe GOSSELIN (Député de la Manche), Jean-Carles GRELIER (Député de la Sarthe), Patrick HETZEL (Député du Bas-Rhin), Sébastien HUYGHE (Député du Nord), Valérie LACROUTE (Députée de Seine-et-Marne), Marc LE FUR (Député des Côtes-d’Armor), Sébastien LECLERC (Député du Calvados), Geneviève LEVY (Députée du Var), Gilles LURTON (Député d’Ille-et-Vilaine), Emmanuel MAQUET (Député de la Somme), Olivier MARLEIX (Député d’Eure-et-Loir), Jean-Louis MASSON (Député du Var), Frédérique MEUNIER (Député de Corrèze), Maxime MINOT (Député de l’Oise), Jérôme NURY (Député de l’Orne), Eric PAUGET (Député des Alpes-Maritimes), Guillaume PELTIER (Député du Loir-et-Cher), Bernard PERRUT (Député du Rhône), Bérengère POLETTI (Député des Ardennes), Aurélien PRADIE (Député du Lot), Didier QUENTIN (Député de Charente-Maritime), Alain RAMADIER (Député de Seine-Saint-Denis), Nadia RAMASSAMY (Députée de La Réunion), Robin REDA (Député de l’Essonne), Frédéric REISS (Député du Bas-Rhin), Jean-Luc REITZER (Député du Haut-Rhin), Vincent ROLLAND (Député de Savoie), Raphaël SCHELLENBERGER (Député du Haut-Rhin), Jean-Marie SERMIER (Député du Jura), Eric STRAUMANN (Député du Haut-Rhin), Jean-Charles TAUGOURDEAU (Député d’Eure-et-Loir), Guy TEISSIER (Député des Bouches-du-Rhône), Laurence TRASTOUR-ISNART (Députée des Alpes-Maritimes), Isabelle VALENTIN (Députée de Haute-Loire), Pierre VATIN (Député de l’Oise), Patrice VERCHERE (Député du Rhône), Arnaud VIALA (Député de l’Aveyron), Michel VIALAY (Député des Yvelines), Jean-Pierre VIGIER (Député de Haute-Loire)"
Le
Néanmoins, des citoyens et des députés s'élèvent contre l'oukase prévue d'Edouard Philippe Le Fourbe.
In extenso, la lettre de Dominique Louwagie, député de l'Orne avec 68 autres députés, adressée à ce percepteur d'impôts qui agit sous couvert de geste moral avantageux, mais en définitive au profit de la "sécurité rentière".
In actu.fr ici : https://actu.fr/normandie/aigle_61214/limitation-80-kmh-veronique-louwagie-ecrit-premier-ministre-edouard-philippe-quil-renonce-projet_15530037.html accompagné d'une vidéo
"Dans un courrier cosigné par 68 autres parlementaires qu’elle adresse ce mercredi 14 février 2018 au Premier ministre Edouard Philippe, le député de l’Orne attire son attention « toute particulière sur le projet de limitation de la vitesse à 80 km/h au lieu de 90 km/h sur les routes secondaires à double sens ».
Elle lui fait part « de l’inquiétude et de l’incompréhension d’une grande majorité de Français relatives à l’annonce de cette mesure. Si, en effet, il est incontestable que la diminution du nombre d’accidents sur les routes est l’affaire de tous, cette décision prise par le Gouvernement, sans prendre en considération l’avis des Français est déplorée par deux Français sur trois. De surcroît, le rapport établi en décembre 2017 par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), ne mentionne aucune donnée sur l’accidentalité ».
Le texte de Véronique Louwagie a pour objet de dénoncer « le manque de transparence dû à la courte étude réalisée par le Cerema et au manque d’informations relatives à l’accidentalité. Comment le gouvernement peut annoncer une mesure de réduction de la vitesse aux motifs de l’impact éventuel sur le nombre des accidents, alors même que le rapport réalisé suite à l’expérimentation ne fait référence, en aucun cas, à l’état des lieux et aux impacts sur l’accidentalité ? »
« Pourquoi cacher les résultats ? »
« En effet », poursuit le député ornais, « pourquoi vouloir cacher aux Français les résultats d’une expérimentation sous tous ses aspects, et notamment sur la situation de l’accidentalité ? Au regard de cette opacité, les Français, à juste titre, doutent des conséquences positives sur le nombre d’accidents de la route annoncées par le Gouvernement dès la mise en application de cette mesure. Cette absence d’indications relatives à l’accidentalité génère une suspicion sur un sujet quotidien des Français et est par ailleurs contraire au principe de transparence relayé régulièrement par le Gouvernement ».
Le député reprend à son compte la fameuse phrase de Jean-Jacques Bourdin (RMC).
« Les Français ont le droit de savoir. Au travers de cette lettre, je relaie ce souhait, ce besoin, ce droit qu’ont les Français de connaitre les résultats de toute étude d’impact, sous tous ses angles, et notamment, concernant ce sujet et les conséquences éventuelles de la limitation expérimentale de vitesse entre juillet 2015 et juillet 2017. Aussi, je vous remercie de porter à la connaissance des Français ces données qui sont demeurées confidentielles ».
Appliquer la mesure au cas par cas
Selon Véronique Louwagie, « une fois ces résultats connus, de toute façon, une mesure de cette nature, si elle peut être justifiée sur certains axes, ne l’est pas nécessairement sur d’autres. Une décision parisienne n’est pas appropriée sur tous les axes et mérite de la clairvoyance, car réduire à 80 km/h sur des voies non sinueuses, droites offrant une bonne visibilité, non accidentogènes n’est pas pertinent. Alors, pourquoi ne pas laisser de la latitude, de l’appréciation des situations au cas par cas, du bon sens et finalement du discernement aux territoires par la voix des Préfectures ou des Conseils départementaux ? De ce fait, Monsieur le Premier ministre, pourquoi ne pas faire confiance aux acteurs des territoires ? Pourquoi ne pas laisser celles et ceux qui connaissent nos routes, leurs fréquentations, leurs points faibles et points forts, juger et apprécier des dispositions à mettre en place ? »
Pour l’élue de L’Aigle, le mieux aurait été de renoncer à cette mesure, « mais si tel n’est pas le cas, j’espère, Monsieur le Premier ministre, que d’une part, vous aurez à cœur de prendre en compte l’attente des Français en leur communiquant les données qu’ils sont en droit de connaître et que, d’autre part, vous jugerez bon de laisser la liberté d’administrer et organiser les territoires par les acteurs locaux ».
Les autres cosignataires :
Damien ABAD (Député de l’Ain), Emmanuelle ANTHOINE (Députée de la Drôme), Julien AUBERT (Député du Vaucluse), Thibault BAZIN (Député de Meurthe-et-Moselle), Valérie BAZIN-MALGRAS (Députée de l’Aube), Valérie BEAUVAIS (Députée de la Marne), Emilie BONNIVARD (Députée de Savoie), Ian BOUCARD (Député du Territoire de Belfort), Jean-Claude BOUCHET (Député du Vaucluse), Valérie BOYER (Députée des Bouches-du-Rhône), Fabrice BRUN (Député de l’Ardèche), Gilles CARREZ (Député du Val-de-Marne), Jacques CATTIN (Député du Haut-Rhin), Dino CINIERI (Député de la Loire), Pierre CORDIER (Député des Ardennes), François CORNUT-GENTILLE (Député de la Haute-Marne), Charles DE LA VERPILLIERE (Député de l’Ain), Rémi DELATTE (Député de la Côte-d’Or), Bernard DEFLESSELLES (Député des Bouches-du-Rhône), Fabien DI FILIPPO (Député de Moselle) Eric DIARD (Député des Bouches-du-Rhône), Julien DIVE (Député de l’Aisne), Virginie DUBY-MULLER (Députée de Haute-Savoie), Pierre-Henri DUMONT (Député du Pas-de-Calais), Daniel FASQUELLE (Député du Pas-de-Calais), Nicolas FORISSIER (Député de l’Indre), Laurent FURST (Député du Bas-Rhin), Annie GENEVARD (Députée du Doubs), Claude GOASGUEN (Député de Paris), Philippe GOSSELIN (Député de la Manche), Jean-Carles GRELIER (Député de la Sarthe), Patrick HETZEL (Député du Bas-Rhin), Sébastien HUYGHE (Député du Nord), Valérie LACROUTE (Députée de Seine-et-Marne), Marc LE FUR (Député des Côtes-d’Armor), Sébastien LECLERC (Député du Calvados), Geneviève LEVY (Députée du Var), Gilles LURTON (Député d’Ille-et-Vilaine), Emmanuel MAQUET (Député de la Somme), Olivier MARLEIX (Député d’Eure-et-Loir), Jean-Louis MASSON (Député du Var), Frédérique MEUNIER (Député de Corrèze), Maxime MINOT (Député de l’Oise), Jérôme NURY (Député de l’Orne), Eric PAUGET (Député des Alpes-Maritimes), Guillaume PELTIER (Député du Loir-et-Cher), Bernard PERRUT (Député du Rhône), Bérengère POLETTI (Député des Ardennes), Aurélien PRADIE (Député du Lot), Didier QUENTIN (Député de Charente-Maritime), Alain RAMADIER (Député de Seine-Saint-Denis), Nadia RAMASSAMY (Députée de La Réunion), Robin REDA (Député de l’Essonne), Frédéric REISS (Député du Bas-Rhin), Jean-Luc REITZER (Député du Haut-Rhin), Vincent ROLLAND (Député de Savoie), Raphaël SCHELLENBERGER (Député du Haut-Rhin), Jean-Marie SERMIER (Député du Jura), Eric STRAUMANN (Député du Haut-Rhin), Jean-Charles TAUGOURDEAU (Député d’Eure-et-Loir), Guy TEISSIER (Député des Bouches-du-Rhône), Laurence TRASTOUR-ISNART (Députée des Alpes-Maritimes), Isabelle VALENTIN (Députée de Haute-Loire), Pierre VATIN (Député de l’Oise), Patrice VERCHERE (Député du Rhône), Arnaud VIALA (Député de l’Aveyron), Michel VIALAY (Député des Yvelines), Jean-Pierre VIGIER (Député de Haute-Loire)"
Le
Re: Manif Toulouse 80km/h FFMC + Ligue de Défense des Conducteur
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Re: Manif Toulouse 80km/h FFMC + Ligue de Défense des Conducteur
Voici un article publié par Le Point , je le reproduis ici, en cas de disparition de l'article du site web. Sur ce dernier figure des graphiques.
http://www.lepoint.fr/automobile/securite/securite-routiere-dites-aux-senateurs-ce-qui-ne-va-pas-22-02-2018-2197019_657.php#
Merci de le lire et d'aller donner votre avis sur le site participatif du Sénat, oui c'est une démarche en ligne initiée par les Sénateurs pour contrer Edouard Philippe Le Fourbe et laisser à la Démocratie le temps de faire son travail : élaborer des contre-propositions dont Le Fourbe semble vouloir s'alléger comme au bon vieux temps de l'URSS
Site participatif du Sénat groupe de travail sur la sécurite routière :
http://www.senat.fr/commission/groupe_de_travail_sur_la_securite_routiere/espace_participatif.html
Merci d'écrire de façon correcte pour être pris au sérieux et non éructer des vociférations ou grossièretés.
Le Point
Sécurité routière : dites aux sénateurs ce qui ne va pas
Le groupe de travail sénatorial sur l'accidentalité recueille les témoignages des usagers alors que le gouvernement lance une vaste campagne en faveur du 80 km/h.
PAR JACQUES CHEVALIER
Modifié le 22/02/2018 à 12:23 - Publié le 22/02/2018 à 11:05 | Le Point.fr
Le 80 km/h va former des files de voitures derrière les camions et c'est la somnolence qui guettera les conducteurs.
Le 80 km/h va former des files de voitures derrière les camions et c'est la somnolence qui guettera les conducteurs.
Les sénateurs ne veulent pas passer pour des potiches, mais, sur l'affaire du 80 km/h sur route, il semble bien que les décisions soient prises par-dessus leurs têtes. Et en particulier celles du groupe de travail qui a deux mois pour plancher sur la validité d'une « solution » qui relève essentiellement des convictions intimes du Premier ministre. Édouard Philippe a décidé de sauver les Français malgré eux et veut donc ralentir de 10 km/h tout le trafic sur les routes à deux voies sans séparateur, et cela, dès le 1er juillet. Tout juste concède-t-il que, le 1er juillet 2020, on dressera un bilan et on en tirera les leçons.
En réalité, les Français en ont assez de jouer les cobayes des hommes politiques qui n'hésitent pas à aller contre le bon sens général. Très largement décriée, cette mesure suscite de toutes parts la réprobation et même les manifestations contre elle. Une association, la Ligue de défense des conducteurs, propose même d'utiliser les photos des pages Facebook en les remplaçant par un vibrant « Non au 80 km/h » à télécharger sur son site .
La mobilisation s'organise tellement que la Sécurité routière allume un contre-feu en diffusant largement dans la presse des pages de justification du 80 km/h dont les arguments relèvent de la maternelle. Quand ils ne sont pas totalement biaisés avec des chiffres comparés de distances de freinage qui semblent avoir été relevés avec une voiture de 1973.
Les distances d'arrêt avancées par la Sécurité routière, bien que corrigées à la baisse, n'ont auciun sens et dépassent de 50 % la réalité relevée par les tests effectués par les journaux spécialisés.
La Sécurité routière s'y est prise à deux fois et a corrigé ses premières estimations de distances d'arrêt, mais les nouvelles sont encore très supérieures à ce que relèvent les journaux spécialisés dans les tests de freinage de leurs bancs d'essai. La Sécurité routière annonce 35 m contre 23 m pour la presse, dans chaque cas sans compter le temps de réaction du conducteur, variable selon son état de vigilance
Une chose est sûre, on mettra plus de mètres pour s'arrêter à 90 qu'à 80 km/h, environ 6 m de plus selon le test effectué par notre confrère RTL sur la piste Beltoise de Trappes. Mais ces arguments dignes de M. de La Palice ne convaincront personne, surtout lorsqu'on ravale la circulation en 2017 à une allure encore inférieure à ce qu'elle était en 1973, soit il y a 45 ans ! Limiter des voitures ultra-modernes et bardées de systèmes électroniques au niveau des voitures, des pneus et des routes de l'époque dépasse l'entendement dans une société qui prône la performance à tous les niveaux. Raisonnement dévoyé encore pour les supposées économies d'énergie évaluées à 30 % par la Sécurité routière et à 10 % par les journaux spécialisés.
Campagne de justification
Le plus grave est que cette campagne est déclenchée alors même que le groupe de travail lancé par les sénateurs n'a pas dressé son bilan. Comme si le gouvernement se moquait éperdument des conclusions qu'ils apporteront. Michel Raison (Haute-Saône - Les Républicains), Jean-Luc Fichet (Finistère - Socialiste et Républicain) et Michèle Vullien (Rhône - apparentée Union centriste), les trois membres du groupe de travail, déclarent « regretter vivement ce manque de courtoisie républicaine qui fait fi des travaux actuellement en cours au Parlement pour analyser le bien-fondé de cette décision ».
L'AMALGAME QUI ARRANGE. Tout le raisonnement d'Edouard Philippe repose sur ce seul graphique, vieux de 13 ans. L'impact des nouveaux radars a en effet traumatisé les Français qui ont globalement fait plus attention à leur conduite. Mais le généralisation des ABS et surtout des ESP sur les véhicules n'a évidemment pas pu être quantifiée mais elle a pesé très lourd dans ce bon résultat. Dire que les radars sont seuls resposnables de la baisse des accidents est donc une distorsion du sens de la part de la Sécurité routière
Et le gouvernement n'y va pas de main morte puisque les sénateurs s'étonnent du lancement d'une coûteuse campagne de presse officielle prétendant montrer aux Français « pourquoi il est nécessaire de baisser la vitesse maximale autorisée » sur certaines routes. Elle va s'étaler pendant un mois sur plus de 300 supports de la presse quotidienne nationale, régionale, hebdomadaire et télévisuelle. Joli budget sorti tout droit des radars tirelires.
Ce dédain qui consiste à marginaliser une initiative parlementaire dont le gouvernement redoute les conclusions doit interpeller les usagers. « Afin d'évaluer, sans a priori, l'utilité et l'efficacité de cette réduction de vitesse de 90 à 80 km/h, les sénateurs ouvrent à tous les contributeurs un espace participatif dédié sur le site internet du Sénat pour recueillir l'ensemble des points de vue. Pour ou contre, mais avec des arguments vérifiables qui dépassent le mouvement d'humeur, les Français sont invités à participer à cette grande consultation.
Pour Philippe Bas (Manche - Les Républicains), président de la commission des Lois, et Hervé Maurey (Eure - Union centriste), président de la commission de l'Aménagement du territoire et du Développement durable du Sénat, « ce mépris affiché pour la fonction de contrôle du Parlement illustre une nouvelle fois la méthode précipitée du gouvernement, alors que la sécurité routière mérite des décisions réfléchies et concertées ».
Le groupe de travail sénatorial entend rendre ses conclusions dans les deux mois."
Le
http://www.lepoint.fr/automobile/securite/securite-routiere-dites-aux-senateurs-ce-qui-ne-va-pas-22-02-2018-2197019_657.php#
Merci de le lire et d'aller donner votre avis sur le site participatif du Sénat, oui c'est une démarche en ligne initiée par les Sénateurs pour contrer Edouard Philippe Le Fourbe et laisser à la Démocratie le temps de faire son travail : élaborer des contre-propositions dont Le Fourbe semble vouloir s'alléger comme au bon vieux temps de l'URSS
Site participatif du Sénat groupe de travail sur la sécurite routière :
http://www.senat.fr/commission/groupe_de_travail_sur_la_securite_routiere/espace_participatif.html
Merci d'écrire de façon correcte pour être pris au sérieux et non éructer des vociférations ou grossièretés.
Le Point
Sécurité routière : dites aux sénateurs ce qui ne va pas
Le groupe de travail sénatorial sur l'accidentalité recueille les témoignages des usagers alors que le gouvernement lance une vaste campagne en faveur du 80 km/h.
PAR JACQUES CHEVALIER
Modifié le 22/02/2018 à 12:23 - Publié le 22/02/2018 à 11:05 | Le Point.fr
Le 80 km/h va former des files de voitures derrière les camions et c'est la somnolence qui guettera les conducteurs.
Le 80 km/h va former des files de voitures derrière les camions et c'est la somnolence qui guettera les conducteurs.
Les sénateurs ne veulent pas passer pour des potiches, mais, sur l'affaire du 80 km/h sur route, il semble bien que les décisions soient prises par-dessus leurs têtes. Et en particulier celles du groupe de travail qui a deux mois pour plancher sur la validité d'une « solution » qui relève essentiellement des convictions intimes du Premier ministre. Édouard Philippe a décidé de sauver les Français malgré eux et veut donc ralentir de 10 km/h tout le trafic sur les routes à deux voies sans séparateur, et cela, dès le 1er juillet. Tout juste concède-t-il que, le 1er juillet 2020, on dressera un bilan et on en tirera les leçons.
En réalité, les Français en ont assez de jouer les cobayes des hommes politiques qui n'hésitent pas à aller contre le bon sens général. Très largement décriée, cette mesure suscite de toutes parts la réprobation et même les manifestations contre elle. Une association, la Ligue de défense des conducteurs, propose même d'utiliser les photos des pages Facebook en les remplaçant par un vibrant « Non au 80 km/h » à télécharger sur son site .
La mobilisation s'organise tellement que la Sécurité routière allume un contre-feu en diffusant largement dans la presse des pages de justification du 80 km/h dont les arguments relèvent de la maternelle. Quand ils ne sont pas totalement biaisés avec des chiffres comparés de distances de freinage qui semblent avoir été relevés avec une voiture de 1973.
Les distances d'arrêt avancées par la Sécurité routière, bien que corrigées à la baisse, n'ont auciun sens et dépassent de 50 % la réalité relevée par les tests effectués par les journaux spécialisés.
La Sécurité routière s'y est prise à deux fois et a corrigé ses premières estimations de distances d'arrêt, mais les nouvelles sont encore très supérieures à ce que relèvent les journaux spécialisés dans les tests de freinage de leurs bancs d'essai. La Sécurité routière annonce 35 m contre 23 m pour la presse, dans chaque cas sans compter le temps de réaction du conducteur, variable selon son état de vigilance
Une chose est sûre, on mettra plus de mètres pour s'arrêter à 90 qu'à 80 km/h, environ 6 m de plus selon le test effectué par notre confrère RTL sur la piste Beltoise de Trappes. Mais ces arguments dignes de M. de La Palice ne convaincront personne, surtout lorsqu'on ravale la circulation en 2017 à une allure encore inférieure à ce qu'elle était en 1973, soit il y a 45 ans ! Limiter des voitures ultra-modernes et bardées de systèmes électroniques au niveau des voitures, des pneus et des routes de l'époque dépasse l'entendement dans une société qui prône la performance à tous les niveaux. Raisonnement dévoyé encore pour les supposées économies d'énergie évaluées à 30 % par la Sécurité routière et à 10 % par les journaux spécialisés.
Campagne de justification
Le plus grave est que cette campagne est déclenchée alors même que le groupe de travail lancé par les sénateurs n'a pas dressé son bilan. Comme si le gouvernement se moquait éperdument des conclusions qu'ils apporteront. Michel Raison (Haute-Saône - Les Républicains), Jean-Luc Fichet (Finistère - Socialiste et Républicain) et Michèle Vullien (Rhône - apparentée Union centriste), les trois membres du groupe de travail, déclarent « regretter vivement ce manque de courtoisie républicaine qui fait fi des travaux actuellement en cours au Parlement pour analyser le bien-fondé de cette décision ».
L'AMALGAME QUI ARRANGE. Tout le raisonnement d'Edouard Philippe repose sur ce seul graphique, vieux de 13 ans. L'impact des nouveaux radars a en effet traumatisé les Français qui ont globalement fait plus attention à leur conduite. Mais le généralisation des ABS et surtout des ESP sur les véhicules n'a évidemment pas pu être quantifiée mais elle a pesé très lourd dans ce bon résultat. Dire que les radars sont seuls resposnables de la baisse des accidents est donc une distorsion du sens de la part de la Sécurité routière
Et le gouvernement n'y va pas de main morte puisque les sénateurs s'étonnent du lancement d'une coûteuse campagne de presse officielle prétendant montrer aux Français « pourquoi il est nécessaire de baisser la vitesse maximale autorisée » sur certaines routes. Elle va s'étaler pendant un mois sur plus de 300 supports de la presse quotidienne nationale, régionale, hebdomadaire et télévisuelle. Joli budget sorti tout droit des radars tirelires.
Ce dédain qui consiste à marginaliser une initiative parlementaire dont le gouvernement redoute les conclusions doit interpeller les usagers. « Afin d'évaluer, sans a priori, l'utilité et l'efficacité de cette réduction de vitesse de 90 à 80 km/h, les sénateurs ouvrent à tous les contributeurs un espace participatif dédié sur le site internet du Sénat pour recueillir l'ensemble des points de vue. Pour ou contre, mais avec des arguments vérifiables qui dépassent le mouvement d'humeur, les Français sont invités à participer à cette grande consultation.
Pour Philippe Bas (Manche - Les Républicains), président de la commission des Lois, et Hervé Maurey (Eure - Union centriste), président de la commission de l'Aménagement du territoire et du Développement durable du Sénat, « ce mépris affiché pour la fonction de contrôle du Parlement illustre une nouvelle fois la méthode précipitée du gouvernement, alors que la sécurité routière mérite des décisions réfléchies et concertées ».
Le groupe de travail sénatorial entend rendre ses conclusions dans les deux mois."
Le
Re: Manif Toulouse 80km/h FFMC + Ligue de Défense des Conducteur
Par ailleurs, Ligue de Défense des Conducteurs proposent en téléchargement des images pour vos pages facebook et page de couverture en réaction à la propagande déjà lancée tous azimuts de la part du Fourbe Edouard Philippe
https://news.liguedesconducteurs.org/media/com_acymailing/upload/nonau80_profil.jpg
https://news.liguedesconducteurs.org/media/com_acymailing/upload/nonau80_couverture.jpg
Le
https://news.liguedesconducteurs.org/media/com_acymailing/upload/nonau80_profil.jpg
https://news.liguedesconducteurs.org/media/com_acymailing/upload/nonau80_couverture.jpg
Le
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